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Le temps de la pause estivale arrive et je sais que vous l’attendez tous avec bonheur. Je souhaite qu’elle permette à chacune et chacun de mesurer le chemin parcouru ensemble tout au long de cette année. Une de plus, vous me direz ! Oui, une de plus où nous, vous avez encore redoublé d’efforts et d’inventivités pour assurer nos missions d’enseignement et de recherche.

Dans le rétroviseur de l’année écoulée, je me suis arrêté sur 3 événements importants qui ont jalonné notre parcours. Premièrement, la mise en œuvre des projets issus de l’initiative d’excellence, elle s’illustre dans de nombreux domaines (appel à projets interdisciplinaires en recherche, programme « mobilité » pour les étudiants, institut de développement et d’innovation pédagogique, appel à projets formation, initiatives socio-culturelles). Deuxièmement, les élections : un moment essentiel de débat démocratique qui a permis de réinterroger les choix stratégiques pour l’avenir de l’Université de Strasbourg. Enfin troisième temps fort de notre année : le dialogue contractuel qui a abouti à la conclusion et à la signature du contrat de site en Alsace, une ambition réaffirmée. Ce foisonnement fait que l’année universitaire s’écoule très vite et le mois de juillet est déjà là !

En préparant le rapport d’activité du président, présenté au Congrès le 25 juin dernier,  j’ai une fois de plus constaté la richesse du travail quotidien effectué par notre communauté toute entière. Je voudrais ici vous remercier toutes et tous pour votre engagement à mettre en musique notre projet : personnels Biatss dans les services centraux, les composantes ou les unités de recherche pour veiller à créer tout l’environnement nécessaire à la mission d’enseignement, de recherche et d’insertion professionnelle, les enseignants-chercheurs dans les composantes ou les unités de recherche, les chercheurs dans les laboratoires. Je sais le contexte budgétaire difficile et qu’il faut redoubler d’efforts pour trouver les marges de manœuvre. Tout cet engagement, nous, vous le réalisez pour la réussite des étudiants et pour le développement de la recherche. Plus que jamais, nous voulons les mettre en résonance.  

Une année donc bien chargée qui explique que, en ce début du mois de juillet, vous souhaiterez plutôt que votre route quitte un instant l’université et vous mène vers d’autres horizons... Que cette pause loin des préoccupations professionnelles, soit pour vous l’occasion de vous ressourcer pleinement, de vous ouvrir à d’autres réalités, de vous enrichir à d’autres curiosités.

Bel été à toutes et à tous.

Alain Beretz
président de l'Université de Strasbourg

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Parc central : début des travaux à la mi-septembre

Dix-huit mois de travaux seront nécessaires sur le campus de l’Esplanade pour que le parc central, première réalisation structurante de l’Opération campus de Strasbourg, devienne le cœur d’un campus plus vert et plus ouvert.

« Dans les années 1960, les architectes et urbanistes Charles-Gustave Stoskopf et Roger Hummel ont conçu le campus de l’Esplanade comme un ensemble résolument moderne avec ses nouveaux bâtiments qui auraient dû encadrer un grand parc central ; ce dernier n’a jamais vu le jour », explique Édouard Manini, directeur du projet Campus. L’Université de Strasbourg a donc choisi, dans le cadre de son Opération campus, de commencer le chantier par les aménagements d’espaces publics. « Pour une fois, les espaces extérieurs ne seront donc pas la dernière roue du carrosse », affirme Yves Larmet, vice-président Patrimoine.
La première tranche des travaux du parc a été réalisée entre novembre 2011 et décembre 2012 pour reporter le stationnement des voitures à la lisière du campus, aménager plusieurs entrées identifiées au campus et des parvis devant les bâtiments emblématiques. « Ces réalisations ont déjà permis de créer un effet de décloisonnement profitable à tous », confie Édouard Manini.
L’aménagement du parc central débutera à partir du 15 septembre 2013*. Il s’agit de créer « un grand espace public de centre-ville concrétisant la fusion entre Strasbourg et une université modernisée, plus attractive, plus verte et plus ouverte ». Yves Larmet indique : « Avec cette réalisation, nous avons souhaité retrouver la symbolique du campus historique : un parc central avec l'ensemble des bâtiments autour, tournés vers la ville. »

Au plus près des besoins et des pratiques

Cette seconde tranche de travaux a été confiée à des paysagistes associés à un concepteur lumière, des designers, des architectes et des ingénieurs. « Nous avons souhaité répondre aux spécificités du cœur de l’université marqué par une série de bâtiments éparpillés non ordonnancés qui en côtoient d’autres plus organisés. L’idée est de fédérer tout cela autour de deux axes distributeurs  la rue René-Descartes et la rue Blaise-Pascal — en créant une grande équerre verte », explique Agnès Daval, paysagiste chez Digitale Paysage. Le parc reliera ainsi les principaux bâtiments du campus à la Krutenau et au tramway. « Il permettra de mettre le savoir au cœur de la ville et la ville au milieu du campus », avance Édouard Manini. Les espaces verts, organisés en prairies avec des chemins sinueux, mêleront aires de grands jeux et zones plus tranquilles, plus ombragées pour se détendre, faire du sport, travailler mais aussi organiser diverses manifestations culturelles, artistiques ou sociales.

Une large place accordée à la biodiversité

Les besoins et les pratiques de différents usagers ont été pris en compte. De nombreux arceaux seront installés pour les vélos et des zones de pistes cyclables seront identifiées. Les marches seront, autant que possible, supprimées à l’extérieur pour faciliter l’accès des personnes handicapées mais aussi des livreurs. Les voiries seront réalisées de manière à les rendre utilisables par les engins de secours.
Une attention particulière a également été portée à l’éclairage. Un plan lumière, imaginé avec Charles Vicarini, renforcera une identité et un confort nocturne, tout en valorisant les bâtiments remarquables.

Une fois les réseaux enterrés (électricité, informatique, eau et assainissement), rénovés ou remplacés, les travaux paysagers en surface pourront être réalisés. Ces aménagements accorderont une place importante à la biodiversité. 73% des arbres seront conservés et 290 seront replantés portant à 610 le nombre d’arbres sur site. « Nous allons enrichir la palette de végétaux en fonction de critères touchant à l’écologie, à la nature du sol et au mode de cultures locales », explique Agnès Daval. Un travail a été mené pour déterminer des essences résistantes qui nécessitent peu d’entretien et qui fleurissement à différentes périodes de l’année.

Plusieurs chantiers simultanés sur le campus

Dix-huit mois de travaux seront nécessaires à la réalisation du parc central. Le chantier, piloté avec la Direction du patrimoine immobilier, débutera par le secteur entre le Nouveau Patio, le Patio et la Faculté de droit. En parallèle, le parvis de l’Insa sera aussi aménagé et une tranchée de 4 mètres de profondeur sera creusée au centre de la rue Blaise-Pascal pour des travaux d’assainissement.
Dans le même temps, l’Institut Le Bel fera aussi l’objet de différents chantiers. Les laboratoires des étages 4 à 9 sud centre vont être restructurés pour accueillir des équipes de recherche actuellement installées dans la Tour de chimie. Au programme : démolition complète des niveaux, désamiantage, réaménagement, équipement technique des niveaux tous fluides et équipement mobilier. Les travaux démarreront en septembre, après une période de préparation cet été sous réserve de notification des marchés en juillet, pour une livraison à la rentrée 2014 avec emménagement des équipes en fin d’année. L’entrée et les toilettes feront aussi l’objet de travaux à partir de juillet.

Floriane Andrey

*Le stade de foot près du Nouveau Patio sera neutralisé à partir du 2 septembre pour installer les bases vie du chantier.

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Procédure d’information – mesures d'urgence

Il peut arriver, à chacun d’entre nous, d’être le témoin immédiat d’un incident grave ou d’un accident sur le site de l’université. En pareil cas, il est bien entendu impératif de prendre les mesures d’urgence.

Mais il est également indispensable que l’information soit aussitôt transmise à l’équipe de présidence et de direction. Désormais une affichette nous rappellera cette exigence en décrivant la procédure d’information qui se traduit par trois actes :

1) appeler l’un des numéros dédiés,
2) donner les informations précises requises,
3) confirmer de suite par un message à l’adresse info-urgences.

Télécharger l'affiche.

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Françoise Le Jallé : « L’université a progressé dans sa capacité "d’hospitalité" à l’égard des étudiants handicapés »

La mission Handicap du Service de la vie universitaire publie son bilan d’activités 2012-2013. Une occasion de faire un focus sur cette « petite » mission qui a démarré son activité ex-nihilo il y a quatre ans, et joue aujourd’hui dans la cour des grands. Interview de Françoise Le Jallé, chargée de mission depuis 2008.

Françoise Le Jallé, quel bilan tirez-vous de ces quatre années d’existence ?
Avant tout, c’est une belle aventure humaine. Et je suis fière de ce que nous avons construit : un dispositif efficace, qui a su s’adapter au fil du temps et que nous cherchons à améliorer sans cesse. Le cœur du dispositif est incarné par Fabienne Rakitic, Jackie Didierjean et moi-même. J’en profite pour saluer la qualité de leur engagement, sans lequel rien n’aurait été possible. Mais si nous sommes en capacité d’assurer nos missions, c’est aussi parce qu’un réseau de soutien s’est créé dans l’université, avec les services concernés par l’accueil d’étudiants handicapés, avec les composantes, qui ont toutes un référent Handicap ; et aussi avec des partenaires extérieurs, le rectorat, le réseau des missions Handicap des universités, etc. Bref, nous avons impulsé la création de tout un environnement mobilisé autour de l’accueil des personnes en situation de handicap, et de cela, vraiment, je me félicite.

Quels ont été les principaux défis auxquels votre équipe a été confrontée ?
La nécessité d’une adaptation permanente ! Sur les quatre dernières années, le nombre d’étudiants en situation de handicap à l’université a progressé de 124%. C’est d’abord une conséquence positive de l’application de la loi de 2005, qui, en favorisant la scolarisation des personnes handicapées, a permis leur accession au bac et donc, mécaniquement, à l’université. C’est aussi lié à la reconnaissance de nouveaux publics comme des publics handicapés : les personnes dyslexiques, dysorthographiques, par exemple.
La mission a donc dû s’adapter à une croissance rapide du nombre de personnes à accueillir, mais aussi à la prise en compte de nouveaux handicaps, de nouvelles pathologies. L’accueil de personnes souffrant de troubles psychiques, par exemple, pose des difficultés spécifiques pour lesquelles il a fallu être inventif. Et justement, nous avons chaque fois trouvé une solution, souvent avec l’aide active de la personne concernée.

Y a-t-il une évolution de vos axes prioritaires ?
En fait, on travaille sur une chaîne temporelle avant-pendant-après le passage à l’université. L’accueil des personnes handicapées commence dès le lycée et nous sommes très engagés dans ce travail avec les établissements secondaires pour préparer cette étape, notamment avec les familles. Puis suit la période à l’université, et enfin le passage à l’emploi, sur lequel nous sommes également très investis. Nous avons mis l’accent en 2012-2013 sur cette étape, et cela restera une priorité pour 2013-2014, au travers de notre collaboration avec les entreprises « handi-engagées ». Il nous faut aussi poursuivre le travail sur nos outils internes, afin d’être le plus efficace possible dans la gestion des dossiers étudiants pour pouvoir garder du temps pour l’animation, la sensibilisation, les initiatives partenariales, etc. Le tout sans rien concéder de notre philosophie : nous accueillons et accompagnons sans prendre en charge, car l’objectif est de pousser les étudiants handicapés à vivre de la manière la plus autonome possible.

Où percevez-vous des freins ? Des avancées ?
De nombreux problèmes d’accessibilité de certains bâtiments universitaires perdurent. De même, l’accueil de personnes handicapées ayant besoin d’une aide permanente est souvent une difficulté lourde, car il faut prévoir l’accueil de l’accompagnant, par exemple en résidence universitaire. Nous sommes d’ailleurs en train de finaliser une convention avec le Crous à ce sujet.
Enfin, nous atteignons une limite liée à notre propre capacité de travail qui est largement à son maximum. Il va vraiment falloir renforcer l’équipe.
En revanche, je suis heureuse de voir que la perception des handicaps au sein de la communauté universitaire a bien évolué. Nous avons mené quelques belles actions, et parallèlement, le réseau des référents en composante a aidé à la circulation de certaines idées. Il y a aussi eu des symboles politiques forts : la présidence de l’université s’est souvent impliquée personnellement, ça compte aussi !
Mais ma plus grande satisfaction tient à la qualité de la relation que nous avons établie avec les étudiants handicapés. Ils témoignent souvent de leur attachement à notre mission. On peut dire qu’on a réussi notre objectif « d’hospitalité ».

Propos recueillis par Caroline Laplane

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Nouveau site unistra.fr : simplicité, ergonomie et « humanisation maximale »

Chaque rentrée apporte son lot de nouveautés et celle-ci ne fait pas exception. Mais l’une d’entre elles devrait faire le buzz et susciter une grosse curiosité : le nouveau site portail unistra.fr, dont le lancement officiel aura lieu à la rentrée. Un site qui a été reconstruit en essayant de satisfaire au mieux l’intérêt de l’utilisateur.

Il n’est pas sûr que les membres du pôle web du Service communication* passeront un été très tranquille : en effet, à la rentrée, après une grosse année de travail, le nouveau site portail de l’université sera officiellement lancé. D’ici là, tout doit être mis au cordeau et tous s’activent pour faire avancer le projet à bon rythme. Pour s’en convaincre, il suffit de jeter un œil sur le bureau de Marie Glandus, qui a rejoint l’équipe en septembre 2012 pour travailler spécifiquement sur le portail. On y voit un échantillon intéressant de tableaux, graphiques, retro-plannings et autres diagrammes…
Elle précise : « Actuellement, on intègre les maquettes graphiques élaborées par l’agence Advisa dans le gestionnaire de contenus Typo 3 – inchangé par rapport à l’actuel site –, ainsi que les nouvelles fonctionnalités. Restera ensuite à intégrer les contenus, à les faire relire et valider et on aura déjà un site test qui ressemblera beaucoup au produit final. »  Un travail technique mené en collaboration étroite avec la Direction informatique et la Direction des usages du numérique, et un travail de fond sur les contenus menés avec les 80 contributeurs universitaires du site, ainsi que les services directement concernés.

Ne pas perdre les 4 millions d’internautes dans un dédale de contenus

Alors à quoi ressemblera ce nouveau site ? Sur le plan graphique, pas de commentaires, car l’effet de surprise doit être le plus préservé possible pour le grand jour du lancement.
Sur le fond, la philosophie affichée est simple : simplification, amélioration de la lisibilité, de l’ergonomie, navigation intuitive et fluide, harmonisation des contenus et aussi « humanisation maximale ». « Ce projet a commencé par un audit du site existant, et nous avons pris l’avis des internautes, et de la communauté, via un questionnaire en ligne qui a récolté 9000 réponses – dont la moitié émanent d’étudiants, raconte Frédéric Zinck, responsable du pôle web. Les internautes ont demandé un site plus simple, avec une page d’accueil plus dynamique, nourrie de témoignages, de portraits (les hommes), et une navigation par profil. »
Par conséquent, les contenus ont été réorganisés de manière à diminuer le nombre de pages ainsi que les niveaux de navigation et le nombre d’entrées. On pourra désormais surfer selon 4 profils différents. Un effort de simplification qui n’a pas forcément été facile à faire pour réorganiser l’affichage des informations, mais qui permet d’éviter de nombreux doublons, et de ne pas perdre les 4 millions de visiteurs annuels dans des contenus pléthoriques…

De plein pied dans la vie de l’université

Autre grande innovation, le nouveau portail fera une belle place à l’éditorial. Les internautes retrouveront de nombreuses actualités en lien direct avec l’université sur la page d’accueil, ainsi qu’un agenda informant sur les nombreux événements en cours. « On entrera ainsi de plein pied dans la vie à l’université », explique Frédéric Zinck. Un gros travail iconographique et plurimedia, ainsi qu’une connexion facilitée avec l’ensemble des réseaux sociaux de la sphère universitaire viendront compléter le tableau. Cerise sur le gâteau, le site est développé dans une technologie qui permet son affichage adapté sur tous types d’écrans : mobile, tablette, et toutes les tailles d’écrans d’ordinateurs.
« Ce qu’on espère, maintenant, explique Frédéric Zinck, c’est que la communauté universitaire, qui représente 22% des internautes du site unistra, va s’approprier le nouveau portail. » « Les retours des utilisateurs nous intéressent beaucoup, en complément des analyses statistiques de connexion, conclut Marie Glandus. Le site est en effet conçu de manière évolutive pour pouvoir être ajusté aux pratiques et attentes des internautes. » Alors, à nos claviers…

Caroline Laplane

*Frédéric Zinck, Edern Apperé, Bruno Bernard et Marie Glandus.

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Une seule et même communauté pour l’emploi des jeunes diplômés

Le Réseau des alumni de l’Université de Strasbourg vient de se doter d’une toute nouvelle identité visuelle axée sur la notion de solidarité entre les générations et le maintien du lien avec l'université. Un identifiant fort pour ce qui est à la fois la priorité du réseau et le deuxième intérêt exprimé par ses membres : favoriser l’emploi des jeunes diplômés.

Une frise bleue « traverse » les différents supports de communication du réseau. Elle a été conçue pour illustrer le lien durable qui se tisse petit à petit entre l’Université de Strasbourg et ses alumni. Un lien social fort et convivial entre étudiants, diplômés et personnels, basé sur un principe fondateur : la création d’un esprit « maison » pour favoriser en priorité l’emploi des jeunes diplômés. Il se construit également autour de douze engagements de l’université inscrits dans la charte du réseau.

La communauté : un rôle essentiel à jouer


Le réseau promeut une dynamique de conseil, d’échanges de savoirs, de ressources et de rencontres entre différents publics, alumni externes, internes, étudiants, à travers quatre « possibles » : se cultiver, évoluer, s’impliquer, bénéficier. Pour les rendre concrets, le réseau s’appuie sur les atouts et les spécificités de ses facultés, UFR et écoles dans un esprit d'une seule et même communauté. Il compte également sur la motivation, l’engagement et les interactions de chaque membre de la communauté universitaire. Comment ? À travers un investissement personnel et/ou professionnel basé sur l’entraide et l’expertise, à l’échelle nationale et internationale. Pour multiplier et renforcer le champ des possibles, chaque membre peut inviter un jeune ou ancien diplômé avec qui il est en contact, à rejoindre le réseau. Cette démarche sera d’ailleurs suivie d’un dispositif de parrainage.

« Save the date » 


C’est dans cette perspective que le réseau organise les 22, 23 et 24 novembre prochains*, avec les composantes et l’Espace Avenir, les premières Journées alumni en partenariat avec la CUS, sur le thème de l’insertion des jeunes diplômés. L’objectif est de rassembler 300 alumni, dont la moitié provenant de l’étranger et créer des rencontres thématiques de qualité avec la communauté universitaire. L’avant-programme des Journées est disponible sur le site web du réseau alumni.

Stéphanie Meyer-Thomas

*accessible sur réservation

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Pose de la première pierre du nouveau resto U Paul-Appell

Le démarrage des travaux du restaurant universitaire Paul-Appell, dans le cadre de l’Opération campus de Strasbourg, a été symboliquement marqué par la pose de la première pierre mardi 2 juillet. 

Depuis début juin, le site de la cité Paul-Appell fait l’objet de travaux. En cause, le démarrage du chantier pour la construction du nouveau resto U Paul-Appell réalisée dans le cadre de l’Opération campus de Strasbourg. « Si ces travaux découlent dans un premier temps de raisons techniques, ils répondent bien sûr aux besoins et aux attentes des étudiants », explique Christian Chazal, le directeur du Crous de Strasbourg.
Conçu par le cabinet d’architectes strasbourgeois Weber et Keiling, le bâtiment de 1950 mètres carrés, situé sous le bâtiment E de la résidence universitaire, permettra d’accueillir 500 étudiants dès 2015. Ces derniers pourront jouir d’une salle de restauration de 280 places équipées de trois îlots de distribution à thème, d’une salle de réception de 30 places et d’une cafétéria type brasserie de 80 places ouverte le soir jusqu’à 22h et le week-end.

Valoriser la vie étudiante

Le projet intègre aussi une cuisine centrale de 700 mètres carrés capable de livrer 700 repas par jour sur place et 900 repas destinés à l’export pour les cafétérias du Crous. « L’entrée principale de la cité U rénovée se fera côté brasserie rue de Palerme », confie Christian Chazal.
Ce chantier est la première étape vers la requalification de l’ensemble de la cité universitaire qui s’inscrit dans un projet d’aménagement plus vaste entre le campus central et la presqu’île Malraux et sa future Maison universitaire internationale. « À terme, il s’agit de proposer une offre de logement, de restauration et culturelle – avec la requalification du gymnase Paul-Collomp en salle de spectacle – et de valoriser la vie étudiante », affirme Armande Le Pellec Muller, recteur de l’académie de Strasbourg.
Le restaurant universitaire Paul-Appell représente un investissement de 6,5 millions d’euros financé par le Plan campus, le Centre national des œuvres universitaires et scolaires (Cnous) et le Crous de Strasbourg.

F.A.

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Susie Dumoulin, une double casquette à la BNU

Depuis une petite année, Susie Dumoulin est secrétaire générale adjointe de la Biblitohèque nationale universitaire (BNU). Membre du comité de direction de la prestigieuse institution qui compte actuellement 134 agents, elle occupe un poste de cadre supérieur administratif, une posture assez rare chez les conservateurs de bibliothèque, milieu professionnel dont elle est issue. Pourtant, si son parcours peut paraître atypique, les virages qu’elle a pris se sont enchaînés au fil des opportunités, mais aussi avec une certaine logique.

« Je suis arrivée à Strasbourg en 1997 pour commencer mes études supérieures en histoire à l’Université Marc-Bloch. Après ma licence, je me suis engagée dans une maîtrise d’histoire ancienne. Pendant toute cette période, je n'avais pas de projet professionnel précis. Je ne souhaitais pas enseigner, j’étais plus attirée par la recherche. Mais en préparant mon mémoire de maîtrise, j’ai pris conscience que le travail de chercheur en histoire était quand-même très solitaire, et que peut-être, cela ne me conviendrait pas », explique Susie Dumoulin.
La vie va alors lui tendre une perche, sous la forme d’un job d’étudiant. Amenée à faire visiter les bibliothèques du campus dans le cadre d’une mission d’accueil que lui a confiée le service d’information et d’orientation (actuel Espace avenir), elle s’aperçoit de son attirance pour ce type d’équipement et se fait embaucher en salle de lecture pour l’année universitaire. « J’ai tout de suite apprécié le contact avec le public, le travail d’accueil et d’aide des chercheurs et des étudiants. » Un vrai coup de foudre, qui pousse Susie à passer les concours professionnels dans cette branche dès la fin de son année de maîtrise. La première année, elle réussit le concours d’assistant des bibliothèques et est nommée à l’Université Paris 8 (Saint-Denis), puis l’année suivante, elle réussit le très sélectif concours de conservateur. Après 18 mois de formation à l’École nationale supérieure des sciences de l’information et des bibliothèques (Enssib) à Lyon, elle est nommée à la BNU.

Deux fois alumni

« C’était mon choix. D’abord par attachement à Strasbourg, et puis parce que la BNU est un établissement exceptionnel. Je le connaissais pour y avoir fait un stage pendant ma formation. » Susie occupe alors différents postes, le temps de « trouver sa place », avant qu’on lui confie la formation professionnelle et la communication interne. Une seconde perche ?
« J’avais abordé les questions managériales pendant ma formation à l’Enssib, mais ce poste m’a ouvert la voie. Et là, mon établissement a vraiment joué le jeu en m'autorisant à prendre un congé de formation qui me permette de faire un master de RH à l’EM Strasbourg afin de développer mes compétences dans ce domaine. Je suis donc deux fois alumni de l’Université de Strasbourg », précise-t-elle dans un sourire. Fraîchement diplômée, Susie réintègre alors la BNU avec un poste de SGA chargée des ressources humaines. « Ce qui me plaît dans ce poste, c’est d’abord de travailler dans le public, au service du public, dans le milieu des bibliothèques et le monde universitaire. C’est tellement vrai que je continue à assurer deux heures de permanence par semaine en salle de lecture, pour garder le contact avec le public. Dans le même temps, je travaille le lien avec les équipes, et cela m'aide de connaître le métier. »

Un QG à la bibliothèque

Et d’évoquer un poste à la fois stratégique et opérationnel, doté d’une forte composante humaine (notamment pour faire de bons recrutements et accompagner les agents dans leur parcours professionnel), et d’aspects administratifs qui ne lui déplaisent pas. Une sorte de synthèse où peut s’exprimer sa double personnalité professionnelle de conservateur et de cadre administratif.
Quant à sa formation initiale à la Faculté d’histoire de Marc-Bloch, Susie Dumoulin estime qu’elle l’a bien préparée à la suite de sa vie professionnelle : « Le niveau d’exigence élevé, les qualités demandées, comme l’esprit de synthèse, la rigueur, la culture générale : tout cela m’a permis de réussir le concours de conservateur, et cette formation de l’esprit me sert chaque jour dans mon travail actuel. » Et pour boucler la boucle, elle raconte : « Le souvenir le plus fort que j’ai de cette période, c’est la bibliothèque d’histoire. J’y étais tous les matins à 8 h. Au bout de quelques temps, je connaissais tous les habitués. » Bref, un vrai QG pour Susie, était-ce prémonitoire ?

Caroline Laplane